
Les professionnels des médias publics et privés ont échangé le 7 juin, sur les maux que connait la presse congolaise à l'occasion de la deuxième édition du festival de films sur le journalisme. « Une presse libre et responsable : socle de la démocratie » est le thème retenu pour la rencontre organisée par le forum des journalistes bilingue au Centre d'information des Nations unies.
Dans son intervention porté sur les défis de financement d'une presse indépendante au Congo, le président de l'Observatoire congolais des médias, Bernard Mackiza a porté son analyse sur le manque de financements, la liberté de presse au Congo et les obstacles rencontrés par celle-ci. Selon lui, la presse congolaise est confrontée au manque des capitaux, à la réduction du champ de la publicité, à l'irrégularité de parution des journaux et à bien d'autres maux.
Cette communication n'a pas laissé indifférents les participants qui se sont interrogés sur les états généraux de la presse, la gestion des entreprises de presse et le financement promis par l'Etat.
Le président du Conseil supérieur de la liberté de presse, Philippe Mvouo s'est dit interpellé par les doléances des professionnels des médias. Selon lui la presse congolaise est malade, car elle nécessite une formation permanente. Abordant la question du financement, Philippe Mvouo a indiqué : « l'Etat avait promis le financement de la presse mais le geste n'a été effectué qu'une seule fois. L'Etat avance des raisons sur la redevance audiovisuelle qui ne se limitait qu'à la Radio et Télévision publiques. Nous nous battons pour que ce financement soit élargi avant d'indiquer qu'il avait demandéà la presse de se regrouper en entreprise ».
Lydie Gisèle Oko
Source : ADIAC